vendredi 30 mai 2008

COORDINATION REGIONALE à Brest le 28/05/08

Présents :
St BRIEUC : Joseph, Rozenne (AS1) et Erwan (ETS1)
LORIENT : Stéphane et Jean-Baptiste (ES2)
BRUZ : Céline, Honorine et Yvonnick (ES1)
BREST : Maud, Claire (AS1) Maryna, Emilie, Martin, Philippe, Nicolas, Sébastien (ES2)
Patrick, Mélanie, Dimitri (ES1)
+ 3 secrétaires : Lénaëlle et Emilie (ES1) et François (AS1)
Absent : RENNES
Matin
Estimation du coût de la gratification en Bretagne
:
2,2 millions €. 600000 € sans les étudiants aux Assedics. Le CG finance les stages concernés par la gratification pour les ES3 de cette année (financement qui n’arriverait qu’en fin d’année et seulement pour les associations qui sont déficitaires), mais il ne veut pas débloquer d’autres fonds à partir de septembre. Il demande à ce que ce soit l’Etat qui finance ou les contribuables.

POSITION DES ECOLES
Lorient
Non à la gratification. Demande d’une allocation étudiante ou d’un défraiement.
Certaines structures refusent d’avancer l’argent. 5 étudiants n’ont pas de stage. Ils demandent à ce que ceux qui perçoivent les Assedics soient gratifiés aussi. Certaines structures sont d’accord. Cela se passe au cas par cas. La promo est solidaire. Personne ne part en stage tant que la situation des étudiants qui n’ont pas de stage à cause de la gratification n’est pas résolue.
Le départ en stage prévu le 2/06 a été repoussé au 9 sous réserve que la situation se débloque. Si les personnes gratifiées ne sont pas définies, pas de départ. Ils souhaitent l’organisation d’une auto-gestion, donner le RIB à une association au lieu des étudiants. Ils veulent une allocation étudiante pour tous divisée pour chacun. 12 personnes sont concernées, ou 22 si les Assedics sont compris.
Question de solidarité entre toutes les écoles pour les étudiants qui n’ont pas de stage. Ils sont ok si les autres écoles suivent.

St Brieuc
Tous les étudiants sont partis en stage. Seulement 5 sont concernés par la gratification. AG toutes les semaines mais ils sont peu nombreux du fait du départ en stage et des étudiants en vacances. Mais bonne communication.

Brest
Mobilisation dans toutes les promos. Endurance et solidarité. On part sur des solutions durables et pérennes. Pêche aux infos. Malgré le problème de délocalisation, présence à toutes les manifs (Rennes, Quimper, Paris) et à plusieurs coordinations (Angers, St Brieuc, Lille).
Les ES2/3 sont partis ou partent en stage lundi. 2 concernés par la gratification attendent, 2 départs hors CIF.

Bruz
1 refus de stage à cause de la gratification. 6 concernés par la gratification. 12 entrée en stage ont été fait lundi, pour les autres c’est au compte gouttes.
Le centre de formation recherche des stages aux étudiants qui n’en ont pas, mais n’importe où, pas en rapport avec la volonté de l’étudiant. Il propose de prendre sur le temps personnel des étudiants pour combler le retard (donc pas de vacances). Une demande a été faite à la DRASS par les étudiants pour obtenir une dérogation du diplôme comme la durée de stage ne sera pas conforme à celle exigée. Pas de soutien du centre de formation.

Comment faire pour que les centres de formation décident d’un non départ en stage ?
Pour Brest, ce n’est pas possible au vu du positionnement de l’école.
Pour Lorient, si 3 4 n’ont pas de stage, l’école rappelle tous les étudiants, pas de départ en stage.

Si les départs sont repoussés trop longtemps ?
Pour St Brieuc, ce n’est pas possible. La décision est personnelle à chacun.
Pour Lorient, les conventions sont faites à des dates différentes.
Bruz dit que le départ est négociable jusqu’à 2mois avec un décalage des cours de 3ème année puisque c’est ce qu’ils ont fait.
La question d’un don pour la personne qui n’a pas de stage à cause de la gratification a été envisagée.
La question du parcours de formation se pose.

L’IRTS Bretagne a affirmé qu’il n’y aurait pas de changement sur la durée des stages. Seuls les futurs étudiants des promos 2009 seront concernés pour St Brieuc.

2 positionnements :
L’AFORT et le GNI proposent un dispositif auprès du CR et du CG pour une mutualisation régionale. Selon le directeur de Bruz, ce serait une solution à la gratification.
Le CG, la DRASS et le CR cherchent une solution pour septembre. Réunion le 11/06 Les étudiants ne sont invités seulement qu’à partir de la 2ème réunion.

Un courrier va être envoyé pour demander une table ronde avant juin au ministère.
Selon une députée qui est intervenue à St Brieuc, il y aura un financement sûr, mais quand ? Et il ne faut pas s’attendre à ce que le CG donne des fonds pour septembre.

Quels travailleurs sociaux forme t-on actuellement ?
« Etre acteur de la formation, c’est imposer ce pourquoi on est là. »
Idée de création d’une association ou d’un collectif d’ici septembre pour avoir une influence sur les centres de formation, avec pourquoi pas une journée par mois pour discuter des sujets sociaux, de ce qui bouge. Cela permettrait d’avoir une force au niveau régional.
Mr SANTINI, ministre de la fonction publique, a déclaré qu’il ne discutera qu’avec des représentants légitimes, juridiquement présents. L’association serait donc une base, elle donnerait plus de crédit, plus de poids qu’un collectif.
Pour les étudiants de Lorient, la question de l’auto gestion à la dernière coordination a été posée.

Comment défendre le « oui mais » ?
A Brest, il a été décidé qu’on lâchera des choses seulement quand on sera entendu. En attendant, on reste sur des positions claires. Les syndicats sont présents dans les manifs, pourquoi ne pas les concerter ?
L’association ne s’arrêtera pas à la gratification elle sera fondée sur des valeurs. Les revendications sont confrontées à la réalité, elles ne changent pas.
Aujourd’hui, le système est discriminant, il faut faire attention à ne pas tomber dans la précarité étudiante. Pour Lorient, prendre la gratification, c’est accepter ce statut, d’où l’intérêt de la question du oui.

Si l’égalité public/privé est accordée, est-ce que le mouvement ne risque t-il pas de s’effondrer ?
Si la forme associative est prise, la mobilisation sera faite pour ne rien lâcher. Risque que ceux qui vont rentrer en formation seront moins mobilisés. L’association est importante pour poursuivre le mouvement à la rentrée prochaine.
Pourquoi ne pas faire une journée de pré-rentrée fin juin pour informer les futurs étudiants ? Le système est déjà en place à St Brieuc. A Brest, la journée d’intégration intra-promos peut permettre de faire une grosse information.
Mais attendre septembre, c’est laisser passer l’été. Que faire avant la rentrée ? Il faudrait forcer les instances à nous accepter à la réunion du 11/06.

Quel est le sens du chèque de gratification ?
Pour Lorient, obligation d’organiser une autogestion au niveau local. Qu’est-ce qu’il y a derrière le chèque ? Le Dr de Bruz dit que c’est une valorisation du travail social. Dans ce cas-là, où est le sens pour ceux qui ne la touchent pas ? On est en formation, donc formés, donc pas censés apporter une plus-value. Pourquoi le chèque n’est établi que sur le temps de stage et pas sur la continuité ?

Est-ce qu’un rapport employeur/employé ne va pas s’instaurer ?
Sur Bruz, le problème de la place du stagiaire a déjà été posé par des structures qui sont sceptiques. Sur un lieu de stage, il a été clairement dit «On va essayer de te considérer comme un stagiaire… ». Les formateurs soutiennent la démarche à Brest mais pas à Bruz.

Après-midi
29/05 Coordination Lyon
2/06 Rencontre CG 29
11/06 Réunion instit.AFPE
Réunion CG/CR/DRASS (application ou non de la gratification en septembre, les
écoles ne sont pas invitées)
12/06 Réunion instit. ITES
Septembre Réunion demandée par l’AFORT et le GNI concernant le protocole des stages.
1 représentant par centre de formation + des suppléants pour une table ronde.

Question de l’emprise financière du CG
Si le CG finance, cela implique un droit de regard sur la formation, question du numérus closus et du contenu (source :réunion du CG). On devra un retour au CG. Les AS ont déjà un stage obligatoire au CG.

Les syndicats sont d’accord avec nous sur le statut du stagiaire.

Concertations dans lesquelles on est représentés et où on peut placer la gratification
Réunions institutionnelles :
Conseil de Perfectionnement le 11/06 St Brieuc et Bruz
Commission Informations et Concertation le 12/06 à Brest
Conseil Technique Pédagogique à Lorient. Le principe d’autogestion a été proposé.
La mutualisation implique une modification des durées de formation. Les formateurs ne sont pas pour l’idée à Brest.
Contenu de l’entretien au ministère
pouvoir faire une rencontre avant le 11/06 à chaque CG
comment ils vont s’y prendre par rapport à la parité privé/public
implication financière, comment garantir de préserver le contenu de la formation ?
quelles propositions au regard de la formation ?
D’où l’intérêt de l’association, dire ce que l’on veut pour la formation.

2 axes : financier et le contenu de la formation
Il faut s’appuyer sur les réunions du 11 et du 12/06. On est contre un dispositif qui tendrait vers un « bidouillage » du genre le privé pour les non gratifiables. Si le privé gratifié et pas le public, risque de dérive du projet de formation.
En participant aux réunions, on peut souligner les discriminations.
C’est important de faire quelque chose avant le 11/06 (CG CR DRASS)
aller les voir et expliquer pourquoi on veut être présents car on est une force de proposition
si refus, manifester devant le lieu de réunion et exiger d’y participer ou empêcher la réunion
essayer d’obtenir des invitations des CG qui sont plus de notre côté, démarche à engager auprès de tous les CG
faire la demande au nom de la coordination régionale
Qu’est-ce que l’on propose si on y est convié ?
regard critique par rapport à ce qui est proposé
appui des enveloppes urgentes ou pas
considération des stagiaires par la création d’une charte du stagiaire

Association créée pour les écoles
Siège social à St Brieuc
Date de création fin juin, élection du bureau étudiants de St Brieuc jusqu’à septembre, puis réélection du bureau par tous les étudiants intéressés par l’association.
Efficiente seulement en septembre
Révision du questionnaire sur l’implication ou pas des étudiants dans le mouvement, la présence dans les AG et les manifs…

Prochaine rencontre de la coordonation régionale: LORIENT le 9/06
Question à poser à X.BERTRAND sur RMC le lundi 2/06 le matin au nom du collectif régional breton. Quelle date pour une concertation sur le problème de la gratification des stages ?

mercredi 14 mai 2008

Compte rendu AG 14 mai Collectif rennais

Assemblée général du 14 mai 2008 : collectif rennais.


Personnes présentes : AFPE Bruz, IRTS Rennes

Ordre du jour :

  • Bilan manifestation du 13 mai
  • Informations AFPE et IRTS
  • Si envoi des conventions stages par AFORTS, GNI è positionnement étudiant ?
  • Si déblocage de fonds par le CG è positionnement étudiant ?
  • Action à venir, suite du mouvement
  • Intervention de Marc ROUSSEAU (25%, positionnement GNI AFORTS…)


Bilan manifestation :

o A peu près 3500 personnes étaient présentes ainsi que quelques formateurs.Une délégation de 3 personnes a été reçue, elle a fait le bilan de la mobilisation depuis deux mois et à énoncer nos revendications nationales devant 500 personnes présentes aux assises du travail social.

o Médias : Il n’y a eut aucune couverture médiatique au niveau national. Le lien social a été contacté et va faire un article. La question de l’intérêt qu’a notre mobilisation pour les médias est posée ?

o La question de l’impact des manifestations est aussi posée? Est-ce le meilleur moyen pour se faire entendre

Informations AFPE :

o La situation est débloquée, le responsable a appelé toutes les structures d’accueil (sauf 3-4 qu’ils n’ont pas réussit à avoir), qui ont toutes débloquées le gel du stage suite au déblocage de financement par le Conseil Général. Une personne n’a pas de stage mais cela n’est pas que lié à la gratification.

o Explications concernant le financement par les CG : Jusqu’à fin 2008, les établissement financées CG doivent se mettre dans le rouge et cela sera récupéré sur l’année suivante par l’augmentation de la tarification globale (masse salariale + frais de fonctionnement) des établissements. Le prix de journée sera augmenté à terme. Les établissements seront remboursés à n+1.

o Le courrier officiel envoyé par la DASS concernant le financement des structures financés par l’Etat évoquerait le fait que seules les établissements qui seraient dans le rouge à la fin de l’année seraient aidés par l’Etat ?


o Les établissements en dégelant les stages semblent satisfaits du déblocage de fonds. La question du soutien aux revendications des étudiants est posée.

o Si le CG donne de l’argent aux structures, le rapport employeur/employé sera toujours présent.

o Courrier GNI/AFORTS du 13 mai: déblocage des stages à partir du 16 mai. Le GNI et l’AFORTS « constatent des avancées significatives concernant la gestion de la gratification » ; « l’aspect financier de la question semble en voie de résolution. » ; « la situation de départ, discriminante de fait, devrait évoluer à terme vers l’égalité de traitement des étudiants, selon la volonté du Ministère » ; « Il convient d’organiser régionalement de véritable projets régionaux pour la gestion des formations en alternance » « les centres de formation prendront ou s’associeront à toute initiative visant à l’élaboration d’un protocole concerté au niveau régional »


Positionnement étudiant :

Blocage de stage :

o Sera discuté intra-promo. Il faudrait faire ressortir un positionnement pour chaque école.

o Un appel à une coordination régionale de crise vendredi pour en discuter et voir ce qu’on fait au niveau régional est envisagé.


o Si l’AFPE décide de ne pas aller en stage lundi, est ce qu’on pourrait par solidarité ne pas aller en cours ?

o Qu’est ce qu’on fait des enveloppes exceptionnelles, que faire de notre gratification ? Positionnement individuel par rapport à l’acceptation de la gratification.

o Certaines structures ont dit que si les étudiants n’allaient pas en stage ils ne savaient pas si ils les prendraient plus tard.

o Est-ce que si il n’y a pas départ en stage, cela peut permettre aux professionnels et les mettre face à la réalité et les discriminations ?

Intervention de Mr ROUSSEAU :


o Demain : position officielle des conseils généraux.

o L’important pour l’école est que nous puissions reprendre les cours normalement et donc partir en stage

o Le maintien de la qualité pédagogique est également extrêmement important. Les durées de stage ne changeront pas.

o Ne pas partir en stage pourrait nous mettre en danger.



Prochaine AG : Jeudi 15 mai 17h AFPE BRUZ

lundi 5 mai 2008

Compte rendu de l’entrevue Avec Martin HIRSCH

Le 29 avril 2008 à l’IRTS de Rennes.

Personnes présentes :

  • Etudiants : Olivier Le Dortz (ES1) et Baptiste Ansion (ASS1) de l'IRTS, Dominique Rivière (ES2) et Céline Fremont (ES2) de l'AFPE de Bruz, Kévin Brindeau (ES2), Gaël Leport (ES2) et Christophe Goupil (ES2) de l'AFPE de St Brieuc ;
  • Jérôme Wenz (directeur de l’AFPE), Mr Trellu (directeur de l’IRTS Bretagne) ;
  • Mr Galard (DRASS) ;
  • Mr Martin Hirsch et son directeur de cabinet.

Nous commençons par exposer notre situation et nos revendications (nationales) à Mr Martin Hirsch qui connaît le dossier et a déjà rencontré plusieurs délégations étudiantes lors de ses déplacements (Montpellier et Toulouse).
Il a été en contact avec Mr Xavier Bertrand le lundi 28 avril dans l’après midi. Une nouvelle circulaire DGAS du 21 avril a été signée et répond à la problématique des gratifications pour les structures subventionnées par l’Etat et propose l’aménagement d’un dispositif de mutualisation.

Concernant la demande de l’ADF quant à la compensation de l’Etat pour couvrir le financement à la charge des CG, Mr Hirsch va demander à Mr Bertrand de faire un communiqué clair comme quoi l’Etat ne verserait rien. Un communiqué de presse de Mr Bertrand du 30 avril le confirme. D’autre part, les associations seront "dans le rouge" pour cette année mais la situation sera régulariser dans les prochains budgets.

Mr Hirsch nous rappelle que les CR ne sont pas en cause car ils ont en charge la formation et la gratification relève des employeurs et donc de leurs financeurs (CG ou Etat).

Par rapport à l’inégalité public/privé, il nous incite à contacter Mr Santini, ministre de la fonction publique.

Pour la discrimination devant la recherche de stage induite par les différents statuts des stagiaires : Assedic / non Assedic, il prend note et n'en avait pas pris conscience.

Pour lui, la stratégie du « NON » est une erreur comme un statut spécifique de l’étudiant en formation du social, ce serait se mettre à part et se tirer une balle dans le pied (reconnaissance des diplômes, harmonisation européenne). Pour lui, comme pour l'AFORTS et le GNI, cette gratification est une avancée et permet aux formations en travail social de ne plus être mises de côté.

Mr Trellu intervient pour annoncer qu'une réflexion est en cours (depuis un an) autour d'un projet de mutualisation du financement des stages et du protocole des stages. Ce dispositif serait mis en place de manière régionale.
Ainsi, des groupes de travail ont lieu regroupant les directeurs des établissements de Bretagne, la DRASS. Ils sont en attente de réponse de la part des conseils généraux sur ce dispositif.

Nous interrogeons la DRASS sur les garanties de passer nos diplômes aux dates prévues. Réponse : "On est capable d'adapter le dispositif de formation et donc du DE". Nous lui demandons un engagement écrit qu'il ne peut nous donner.

Voici ce qui sera remonté par Mr Hirsch :

  • égalité privé/public ;
  • différence de statut Assedic/étudiant par rapport à la gratification et pas par rapport aux revenus (statut Assedic sans indemnisation donc pas de gratification) ;
  • réponse claire aux CG quant à la compensation ;
  • mise en place d’un système dérogatoire pour l’accès au diplôme en cas de perte de semaines de stage ;
  • implication des étudiants dans la réflexion autour de la mise en place d’une instance de mutualisation.

jeudi 1 mai 2008

article AFP

Travail social: Bertrand intervient pour la gratification de stage des étudiants

PARIS (AFP) — Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a demandé au président de l'Assemblée des départements de France (ADF) de "sensibiliser les présidents de conseils généraux" à la gratification des stages des étudiants en travail social qui ont manifesté mercredi dans plusieurs villes.

Depuis un décret du 31 janvier 2008, une gratification de 398 euros mensuels doit en effet être versée par les employeurs aux stagiaires qu'ils accueillent à temps plein pour une durée de plus de trois mois (hors fonction publique) mais nombre de petites associations n'ont souvent pas les moyens de verser cette somme et ont "gelé" des stages promis à ces étudiants.

Dans une lettre au président de l'Assemblée des départements de France (ADF) datée de mardi et transmise à l'AFP, M. Bertrand reconnaît que l'application de la gratification obligatoire met "une dépense nouvelle à la charge des établissements et services d'accueil".

Il concède également que le déroulement des stages n'est "pas garanti sur l'ensemble du territoire" pour des raisons financières, même si "certains conseils généraux" ont pris les dispositions nécessaires.

Par ailleurs, une circulaire de la Direction Générale de l'Action sociale (DGAS, sous tutelle du ministère du Travail) du 21 avril confirme que l'Etat et l'assurance maladie prendront en charge les dépenses correspondantes pour les établissements et services qu'ils financent.

"Le problème devient crucial, car c'est maintenant que nombre d'entre nous devons trouver nos stages pour valider nos formations. Nous attendons que Xavier Bertrand bouge", a déclaré Charlotte Bottin, la porte-parole des étudiants angevins.

Mercredi à Paris, environ 350 étudiants, selon la police, ont manifesté sous la banderole "l'Etat nous fait marcher, alors les travailleurs sociaux se mettent en marche".

Entre 300 et 400 manifestants ont défilé à Lyon, 250 à Nantes, une centaine à Marseille, Rennes et Angers.

Ils demandent des "garanties" sur le financement de leurs stages par l'Etat ou les collectivités locales et une gratification dans le secteur public.

En tête de la manifestation parisienne et en queue de cortège à Lyon, des étudiants portaient un cercueil censé symboliser "l'enterrement du social par le gouvernement".

Une marche de 15 jours et 334 km, partie de Lille et arrivée mercredi à Paris, a mobilisé jusqu'à 50 étudiants.

La lettre de Xavier Bertrand, "c'est simplement des bonnes intentions, sauf que nous, on attend nos stages", s'inquiète Salomon Bissiau, "marcheur" en 2e année d'éducateur-spécialisé à Lille, qui attend depuis deux mois que démarre son stage de fin d'étude de dix mois.

Une manifestation nationale est prévue le 13 mai à Paris.

Article Ouest France St Brieuc 30 avril

19:28 - mercredi 30 avril 2008

Vêtus de noir et portant un cercueil, les étudiants du secteur social craignent pour leur avenir.

Une centaine d’étudiants du secteur social et médico-social ont manifesté ce mercredi après-midi dans les rues de Saint-Brieuc. Ils protestent contre le décret sur la gratification des stages. En effet, si ce dernier vise à lutter contre la précarité des étudiants des filières classiques, il pénalise fortement les futurs éducateurs spécialisés, assistantes sociales ou autres éducateurs jeunes enfants.

En obligeant la gratification des stages, par les structures privées uniquement, il a fermé la porte de celles-ci aux étudiants. 50% d'entre-eux sont en attente d'un stage à ce jour dans les centres de formation de Saint-Brieuc et Bruz "cela met nos diplômes en péril », déplore Sabrina Pirot. Or sans diplôme, pas de travail. Le décret qui lutte contre la précarité est donc, par ricochet, en train d’en créer.

Les étudiants du secteur social demandent donc la suspension temporaire du décret, « tant que les structures privées subventionnées par les conseil généraux n’obtiendront pas une enveloppe budgétaire pour financer les stages. » Solution vers laquelle on ne semble pas se diriger dans le département.

mardi 29 avril 2008

Compte rendu AG 28 avril Saint Brieuc


Journée du 24 avril à Saint Brieuc

Les personnes présentes se sont retrouvées et ont travaillé en commission. Cette journée avait pour but d’éclaircir certains points afin que les personnes mandatées pour la coordination de Limoges aient toutes les informations nécessaires :

  • comment attaquer cette circulaire ;
  • différence formation initiale/formation continue ;

La commission action a rédigé un communiqué (qui se trouve sur la boite de Saint Brieuc) destiné aux professionnels et aux syndicats. Un tract est en cours de rédaction. Le compte rendu de cette commission se trouve également sur la boite.

Coordination nationale de Limoges du 25 avril

Deux personnes étaient mandatées de la coordination Grand Ouest ainsi que trois autres personnes qui les accompagnaient.

68 écoles étaient représentées, le mandat du Grand Ouest a posé question car les deux personnes mandatées représentaient 16 sites de formation.

Un échange a eu lieu quant aux revendications. Lorient rappelle que la revendication OUI Mais… risque de ne pas voir tous les mais traités. De plus en plus de collectifs d’étudiants réfléchissent au NON au décret.

Revendication commune

NON à l’application du décret en l’état dans le secteur social.

Demande d’une concertation multipartite avec des points non négociables :

  • égalité secteur privé/public ;
  • défense de l’alternance ;
  • égalité de traitement pour tous et partout (pour les stagiaires dans le secteur public comme privé, quelque soit le niveau de formation, le statut des étudiants, en métropole et dans les DOM TOM) quelle que soit la solution apportée.

Un communiqué de presse proposé par le collectif Ille de France a été adopté ainsi qu’un tract qui sera distribué la journée du 13 mai à Paris.

30 minutes ont été accordées aux représentants de la coordination nationale lors des assises nationales de la formation du social le même jour.

Le 13 mai, une marche partira de la place de la Nation à 13h pour se diriger vers la Sorbonne. Les salariés ainsi que les syndicats sont conviés.

Le transport est à prévoir.

La coordination nationale souhaite ramener dans chaque AG certaines réflexions (voir sujets annexes du compte rendu de Limoges).

Réunion des délégués du 25 avril

Jérôme Wenz a rappelé ce qui s’est fait à l’AFPE depuis le début de la mobilisation (écrit affiché dans le centre de formation) :

  • l’AFPE est en première ligne quant aux départs en stage ;
  • l’AFPE est en relation avec le président des départements de France qui est aussi le président du Conseil Général 22 ;
  • Jérôme Wenz intervient au CA du SNASEA dont il est membre.

L’AFPE veut à la fois la gratification pour tous et envoyer ses étudiants en stage.

Une circulaire est à venir au niveau de la DGAS stipulant que les C.G. doivent prendre leur responsabilité ????

Elle doit être signé par Xavier Bertrand bien occupé en ce moment.

Le sujet est amené en Assemblée Nationale (voir sur la boite).

Une information à vérifier laisse penser que les C.G. vont débloquer des fonds nécessaires pour l’entrée en stage. A l’heure d’aujourd’hui, ils possèdent les informations concernant les ES2 de l’AFPE.

Les C.G. font part qu’ils vont être amenés à avoir besoin d’agents territoriaux (ASS, ES).

Le GNI travaille sur un recours au Conseil d’Etat.

L’AFPE rappelle que les personnes envoyées en coordination ne sont pas couvertes par l’assurance du centre de formation.

Rencontre avec Martin Hirsch

Martin Hirsch sera présent à l’IRTS de Rennes le mardi 29 avril. A l’unanimité, Saint Brieuc envoie une délégation de deux ou trois personnes.

Situation des EJE2

Les EJE2 sont tous partis en stage aujourd’hui. Sophie remercie tout le monde pour le soutien apporté.

Trésor de guerre

Le montant actuel de la cagnotte est de 153.56€ mais des frais importants de route quant à la coordination du Grand Ouest et nationale sont à couvrir.

Le mardi 29 avril, des oraux pour l’entrée en formation des ASS ont lieu, des ventes diverses seront proposées.

Actions

Brest manifeste le 30 avril sur Quimper, une délégation de Saint Brieuc s’y rendra (vote : oui).

Bruz propose une manifestation le matin à la DRASS et l’après midi devant la Préfecture de région.

Les étudiants de Saint Brieuc seront sur Saint Brieuc. L’organisation de la manifestation est donnée à la commission action (vote oui : 1 abstention). Le mot d’ordre national est de s’habiller en noir et de porter un cercueil symbolisant la mort du social.

Retour de l’AG du CA de l’AFPE

500€ ont été débloqués par le centre de formation afin de soutenir la mobilisation étudiante.

L’AFPE rappelle le côté discriminatoire de ce décret et nous suit dans les actions « légales » et fait le nécessaire afin que les étudiants puissent passer leur diplôme.

Une demande quant à la fermeture du centre de formation le 13 mai en vue de la mobilisation nationale a été ramenée et entendue.




Prochaine AG le lundi 5 mai

vendredi 25 avril 2008

Premières décisions de la coordo Nationale de limoges du 25/04

D'après nos envoyés spéciaux (Ewen et Nico) en direct de Limoges
Dans une ambiance assez houleuse
où ils ont due justifier la délégation des pouvoirs à 2 représentants pour le Grand Ouest,
3 décisions ont été prise ce matin:
-contre l'application du décret en l'Etat dans le secteur du social et médico sociale
-pour une consultation quadripartite
-Abstention face à la proposition du collectif midi pyrénée de rencontrer Roselyne BACHELOT.
La suite au prochain épisode....

jeudi 24 avril 2008

Réunion région Ouest le 23/04 au CFEJE Nantes

Présents :

Nantes – Lorient – St Brieux – Rennes – Bruz – Hérouville saint Clair (Caen) – Canteleu – Le Havre – Angers – Alençon

Excusés : La roche sur Yon – Brest


Ordre du jour :

1 Présentation tour de table et Positionnement de chaque école

2 positionnement général

4 mandat pour Limoges

5 actions prochaines

  1. présentation, positionnement de chaque école

Nantes : on se base sur les constats de Montrouge car se sont nos point communs. Nous demanderons ensuite à faire partie des négociations qui suivront ( concertation )

Saint Brieuc : oui mais. Phase de reflexion par rapport au non. Ils vont aller voir les professionnels pour informer. Volonté d’un accord national. Ils devraient être en stage depuis un mois, seulement quelques personnes n’ont pas de stage, seulement 2 personnes dans leur promo (ES) sont concernées par la gratification.

Hérouville : oui mais. N’ont pas abordé le non pour l’instant. Leur directeur est secrétaire général du GNI. Beaucoup de mal à mobiliser les promotions. Vont rencontrer les syndicats. AG le 28, au retour des vacances, puis rencontre avec les syndicats. A la dernière manif ils étaient 60.

Lorient : Non à la gratification.Réflexion centrées sur la défense des formations en alternance et du statut de stagiaire.

Rennes : oui mais. Elargissement du débat sur la précarité étudiante, et aux niveaux 4. ils ont voté non à la circulaire, mais oui à la gratification. 100% en stage ou personne. Ne souhaitent pas de petits arrangements.

Bruz : oui mais, mêmes revendications que Rennes. Leur centre de formation est bloqué depuis ce matin, ils souhaitent qu’on élargisse régionalement voire nationalement.

Angers : oui mais. Objectif : sauver les années qui peuvent l’être. Les ASS1 devaient partir en stage au 15 mai, stages repoussés à Septembre. Soutenus par leur direction.

Rouen : oui mais, avec une reflexion sur le non : plus simple. Blocus il y a 3 semaines. Phase de resensibilisation.

Le Havre : oui mais. Petite école, suit les positions de Rouen.

Alençon : discussion entre le oui mais et le non. Difficultés à mobiliser. Rejoints par les professionnels.

La Roche sur Yon : pas présents mais ont mandaté Nantes pour voter pour eux. Même position.

Brest : pas présents, mais ont mandaté Saint Brieuc pour voter pour eux. Même position.

2. positionnement général

  • Arguments du non :

Si le temps de stage est gratifié, quel sens donne-t-on au temps passé à l’école ? A-t-on un statut différent ? reste-t-on apprenant, ou avons-nous un statut entre salarié et apprenant ?

Si on est gratifiés, est ce qu’on va nous demander d’en faire plus pendant nos stages ?

Va-t-on être considérés comme remplaçants à moindre coût ? c’est déjà le cas dans de nombreuses structures.

On est en cours de formation, on a des compétences. Si on rémunère ces compétences acquises en formation, cela signifie t’il que les salariés non diplômés ne méritent que 398€ eux aussi ?

On apporte des choses à la structure, mais celle-ci, en tant que site qualifiant, nous apporte aussi beaucoup. Y a-t-il besoin d’une contrepartie financière ?

Quand on arrive sur un stage, on est apprenant, pas travailleur.

La gratification peut légitimer le fait que sur certains terrains de stage, il n’y ait pas de formateur terrain.

Doit-on superposer les débats gratification/précarité étudiante ?

  • Arguments du oui mais :

Le fait de gratifier des stagiaires a du sens, car on acquiert des compétences, qu’on met au service des institutions. Aucun sens à ne pas gratifier tout le monde.

Lors des stages à responsabilités, nous sommes considérés comme professionnels, donc cela implique la nécessité de nous gratifier.

Il existe des travailleurs sociaux pas payés : ce sont des bénévoles, qui ne sont pas formés, cela génère parfois des problèmes.


Positionnement : on peut refuser la circulaire en l’état actuel des choses. Cela ne renie pas le fait qu’il y a des problèmes de précarités chez les étudiants.


Nous sommes tous d’accord pour :

- que la circulaire ne soit pas appliquée dans son état actuel
- une concertation quadripartite : état, employeurs, centres de formation, étudiants.

- un statut spécifique des travailleurs sociaux en formation (qui inclurait les ME )

Le retrait de la circulaire parait obligatoire.


NOUS AVONS DONC VOTE :

Non à la circulaire en l’état. 14 pour, 0 contre, 1 abstention.

Concertation quadripartite : 14 pour, 0 contre, 1 abstention.

Egalité public-privé : 15 pour, 0 contre, 0 abstention.

Défense de la formation par alternance : 15 pour, 0 contre, 0 abstention.

Si il y a gratification, cela doit passer par un organisme tiers, pour conserver le statut d’apprenant.


4. mandat pour Limoges.

Sont mandatés :

Jean Baptiste, ES, Lorient

Laure, ES, Angers.

Vont les accompagner : Ewen, Nicolas (ES, Saint Brieuc), Bérangère (ES, Lorient).


5. actions à venir.

Localement :

Bruz : campent place du parlement à Rennes demain.

Angers : demain matin, bloquent l’autoroute lors de son inauguration.

Nantes : on doit aller à la CAF.


Nécessité de rallier les syndicats et les professionnels à notre cause : comment? A réfléchir!!!

Le 30 avril : on propose à la coordination de Limoges d’occuper les 22 DRASS de France, ou les préfectures. On a besoin d’un symbole commun pour se faire entendre.

15 personnes de Bruz vont accueillir les Lillois à Paris. Rien n'a été voté pour le 30 aujourd'hui, des propositions ont été faites en vue de la coord' nationale, le symbole commun y sera défini.

Pour les 13 et 14 mai : on demande à ce qu’une délégation soit reçue aux assises du travail social organisées par les ASH. On porte à Limoges l’idée d’un festival, regroupant les groupes musicaux qui peuvent exister dans les promos, des stands pour diverses associations à vocation sociale, tout le monde emmène des produits locaux. On campe à Paris, il faut trouver l'endroit... puis le 14, on va au ministère voir Xavier Bertrand, pour faire une grande manif !! Parcours et organisation a réfléchir, à la coord' nationale?

Comment va-t-on à Paris ? en bus ? en train : occupation massive des trains sur toute la france par tous les étudiants qui montent sur Paris??? les syndicats peuvent aider au niveau de la logistique.

Prochaine réunion régionale : le 7 mai à Lorient. 10h 18h.

Prochaine manifestation : 30 avril.

mercredi 23 avril 2008

Rennes Infonet du 23 avril: Le Directeur de l'IRTS est "SEREIN"

"Pour l'instant, la situation est bloquée"
En février, la gratification des stages supérieurs à trois mois est devenue obligatoire. Enfin pas pour tous, pas de la même façon... Bref pas mal de couacs qui poussent les étudiants en carrière sociale à se mobiliser. Des stages qui s'annulent en cascade, le risque de ne pas valider son année... Jean-Vincent Trellu, directeur de l'IRTS de Bretagne, est lui aussi bien embêté par la situation.
Archives, manifestation des étudiants en carrière sociale devant la DRASS

Jean-Vincent Trellu, sur le site de l'IRTS de Bretagne, on se positionne aussi sur cette gratification des stages (voir l'article). Ce que vous dites, c'est "on a voulu aider les étudiants en les gratifiant mais en fait, on les enfonce"..
C'est plus compliqué que cela. Il y a un texte général qui dit que désormais les stagiaires sont rémunérés lorsqu'ils effectuent un stage de plus de trois mois. La transposition, sur le secteur social, de cette obligation de gratification, crée des problèmes. Il y a trois choses qui se passent

Premièrement, la formation en alternance. Pour faire valider leur année, les étudiants doivent absolument aller en stage, mais les associations ou entreprises n'ont pas d'obligation d'accueil.

Il y a dans la définition des lieux de stage un souci : le secteur public n'a pas d'obligation de gratification, alors que les structures privées l'ont. C'est quelque chose d'arbitraire. Cela peut conduire un étudiant à choisir un lieu de stage non pas sur son intérêt, mais pour la gratification

Un problème naît, les entreprises ou associations disent : « Nous on veut bien payer mais on est solvables. Donc, il nous faut les crédits nécessaires ! » Pour l'instant, l'Etat a dit « moi je le ferai. De leur côté, les Conseils généraux n'ont pas encore dit cela ». Pour le département, cela fait une charge supplémentaire sans compensation financière pour le moment. Tout cela donne un bras de fer entre Région, Etat et Conseil général.

Au final, le problème n'est pas réglé, mais il le faudra bien un jour. Pour l'instant, la situation est bloquée. Pourquoi faire une différence entre public et privé ? Qui va supporter cela ?

Vous dites même que cela peut compromettre sérieusement la poursuite des parcours de formation et mettre en péril l'organisation de la formation qui repose sur l'alternance.

A court terme, si les étudiants ne vont pas en stage, la validation de leur année va être remise en cause. A long terme, si les associations ou entreprises privées n'accueillent plus de stagiaires, cela pose un sérieux problème d'alternance.

Dans le bras de fer entre institutions dont vous parliez, ce sont finalement les étudiants qui trinquent. De plus en plus, ils font face à des refus catégoriques d'accueil. Déjà que dans ce secteur, la course au stage était difficile...
Pour l'instant, les organismes privés n'accueillent pas de stagiaires avant d'être financés. L'Etat leur a écrit pour dire « je vous financerai ». Mais avec la décentralisation, ça traîne... Pour être efficace, il faudrait une décision nationale qui s'applique localement. Je n'ai pas de boule de cristal, je ne sais pas quand cela va se résoudre.

Qu'est-ce que vous dites à vos étudiants alors ? D'être patients ?

On a donné une date qui est celle du 15 mai pour que nos étudiants partent en stage.

Et si la situation en est au même point ?

Je ne me mets pas dans la situation où ça va échouer. Je suis serein.

Pratique : Les étudiants de l'IRTS mais aussi de l'AFPE de Bruz, sur campus de Ker Lann se mobilisent. Ce matin, ils bloquaient d'ailleurs l'entrée de leur école.

Benjamin KELTZ

mardi 22 avril 2008

Compte rendu de l'AG du 21 Avril Rennes

Bilan AG 21 avril 2008 :

Personnes présentes : AFPE Bruz, IRTS rennes

Ordre du jour : - Bilan Paris

    • Coordination Grand Ouest
    • Coordination nationale : Limoges
    • Travail des commissions


Un forum autour de la gratification et regroupant toutes les écoles est à consulter sur http://tsfactifs.forumpro.fr/ .

Bilan Paris : Le compte rendu est en ligne sur gratificationpourtous.blogspot.com . Un bureau a été réfléchi à bureau. Le rôle de celui-ci sera définit à la prochaine coordination nationale.

Coordination nationale Limoges : faut-il envoyer des représentants de chaque école ou des représentants du collectif grand ouest ? Les représentants sont-ils mandatés lors des rencontres inter-écoles ? Chaque école vote ces points dans leur école respective.

30 avril : manifestation nationale décentralisée. Faut-il envoyer une délégation à Paris pour accueillir les marcheurs lillois ? Ou faire une manif dans la région grand ouest ?

Actions :

Manif 1er mai ?

Tours actuellement en stage avec une gratification propose de reverser cette gratification pour financer le mouvement étudiant autour de la gratification.

Une expertise juridique est faîte par une avocate à la demande des étudiants d’Angers. Ses observations seront rendues dans 15 jours. Si il y a discrimination dans ce décret, il y aura possibilité de porter une requête devant le tribunal administratif.

Qu’en est-il de l’expertise juridique demandée par le GNI et l’AFOR ?

Si déblocage de fonds, quel sera le positionnement des étudiants ?

Débat autour du positionnement des étudiants

Compte rendu de l'AG du 21 Avril St Brieuc

Ordre du jour :
- Mercredi 23 à Nantes (coordo élection pour la coordo nationale le 25/04 à Limoges, élection du bureau, positionnement du grand ouest).
- Organisation de la journée du 24/04.
- Compte rendu du rendez vous avec F.O.
- Les actions à venir.


* Par rapport à l'école de Nantes :
Les étudiants demandent à ce que ce soit 1 délégation Grand Ouest et non pas 2 étudiants de chaque école pour aller à la coordo nationale à Limoges. Les étudiants qui représenteront le grand ouest devront être capables de transmettre la parole de toutes les écoles, mais ils devront aussi prendre position pour elles et voter.

Mercredi 23 (de 10h à 18h) : redéfinition de la délégation Grand Ouest qui se rendra à Limoges (Le nombre de représentants y sera décidé).

Vote : Qui est pour/contre que l'école soit représentée par 1 étudiant (d'un autre centre de formation peut être) lors de la coordo nationale à Limoges?
Résultat : POUR.

Qui va à Nantes (et peut être à Limoges)?
Ewen et Arnaud (ES1), Christophe et Nicolas (ES2).

* Organisation de la journée de jeudi 24/04 :
Journée interpromos (AFPE) devant permettre de remettre les revendications à plat
+ définir les actions à mettre en place
+ proposition d'écrire un courrier et d'aller sur les terrains de stage pour rencontrer les équipes, leur distribuer ce courrier et leur expliquer que nous sommes en péril
+ répartition des tâches en début de journée
+ proposition de mettre en place une commission organisation
+ constitution des groupes de travail (Rencontre avec les syndicats / Vincent, Kévin, Nadège ; Réflexion et organisation du collectif St-Brieuc / Christophe ; Actions / Annaëlle, Ewen, Sophie ; Rencontre avec les équipes éducatives des structures).

* Compte rendu du rdv avec F.O. (vendredi 17/04 ; Nicolas ES2 et Arnaud ES1) :
F.O. St-Brieuc peuvent se positionner seuls. Leurs revendications :
- Gratification donnée par un organisme indépendant
- Egalité privé/public
Ils ont un rdv au conseil général et proposent qu'un ou 2 étudiant(s) vienne(nt) avec eux (et écrive(nt) un courrier avec l'état des lieux et nos exigences). Ce rdv pour un travail sur la gratification est fixé le 29/04 avec M. Le Lay.
F.O. propose de prêter du matériel (mégaphone et ampli, tracts...)

* Evocation d'une rencontre avec Armelle Thomas et les responsables de filières de l'AFPE pour savoir ce qu'il en est :
- des avenants aux conventions de stage,
- du positionnement de l'afpe
Nous n'avons aucune info de la part de l'afpe depuis plusieurs jours... Cohérence pédagogique de l'école?

* Les actions à venir :
- ES2 : La promotion se positionne en disant que personne ne part en stage tant que chacun n'a pas son stage. Evocation de la possibilité de perturber les oraux des concours d'entrée à l'afpe.
- Proposition de demande de rdv avec Armelle Thomas et les responsables de filières + envoi d'un mail (à ces mêmes personnes) comprenant notre positionnement et l'évocation d'un possible blocage des oraux.
Résultat du vote : POUR

mardi 15 avril 2008

SYNTHESE DE LA RENCONTRE INTER-ECOLES DE MONTROUGE 11 avril

70 REPRESENTANTS POUR TOUTE LA FRANCE.

Début de la réunion :10h00.

Fin de la réunion : 18h30.

ORDRE DU JOUR (qui n’a pas été vraiment respecté) :

10h00 : présentation de la journée et vote de l’ordre du jour.

10h30 : tour des mobilisations en France.

11h30/12h00 invités : le vice-Président du GNI, le secrétaire général du GNI et Directeur de Montrouge, Mme CRESPO Directrice de l’ETSUP et membre de l’AFORTS.

12h00/13h00 : pause déjeuner.

13h00/ FIN : PLAN D’ACTION.

De façon très majoritaire c’est le OUI MAIS… à la gratification qui l’emporte parmi les étudiants en travail social.

AFORTS et GNI ont trouvé une position commune : « nous voulons que tous les étudiants puissent obtenir leurs diplômes sans difficultés et bénéficier de la loi de façon égalitaire. Les employeurs veulent gratifier, mais n’en ont pas les moyens financiers. »

Pour AFORTS et GNI :

  • OUI A LA GRATIFICATION
  • PAS DE DISCRIMINATIONS PUBLIC-PRIVE
  • FINANCEMENT PAR L’ETAT

Partant du constat que les terrains de stages refusent les étudiants, le GNI a décidé de geler les conventions de stage jusqu’au 13 Mai date à laquelle se tiendront les premières « ASSISES NATIONALES DU TRAVAIL SOCIAL » à la Sorbonne.

Le GNI et l’AFORTS font des démarches afin d’invalider le Décret auprès du Conseil d’Etat car il est inégalitaire. Ils conseillent de saisir la HALDE à titre individuel et de façon massive.

Une « CELLULE DE CRISE » composée de 3 membres du GNI et 3 de l’AFORTS à été crée suite à la rencontre avec la DRASS le Mercredi 9 Avril. Ils soutiennent les étudiants, mais attendent des revendications plus précises et un mouvement plus organisé.

Prochainement ils rencontreront l’Assemblée des Régions et l’Assemblée des Départements et réfléchissent à comment saisir le Conseil Européen.

Durant l’après-midi, une liste de constats a été établie et elle est à soumettre au vote en AG dans chaque centre de formation :

  • AUCUNE CONCERTATION AVEC LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR ;
  • INEGALITES ENTRE LE SECTEUR PUBLIC ET LE SECTEUR PRIVE ;
  • MISE EN PERIL DE LA FORMATION EN ALTERNANCE ET DE NOS PROFESSIONS ;
  • INEGALITE DE TRAITEMENT SELON LA DUREE DE STAGE (CESF formation de niveau 3 mais moins de 3 mois de stage consécutif) ;
  • QUELLE EST LA PLACE DU STAGIAIRE ?
  • REPOND PAS A LA PRECARITE ;
  • FINANCEMENTS NON DEBLOQUES POUR TOUS ;
  • DECRET MAL ADAPTE AU SECTEUR NON-MARCHAND ;
  • MISE EN CONCURRENCE DES STAGIAIRES EN FONCTION DE LEUR STATUT ;
  • APPAUVRISSEMENT QUALITATIF ET QUANTITATIF DE NOS LIEUX DE STAGES ET APPAUVRISSEMENT DE L’ACCOMPAGNEMENT DE L’USAGER ;
  • REMISE EN CAUSE DU PROJET DE FORMATION ;
  • DISPARITION DES PETITES STRUCTURES ALTERNATIVES ;
  • FORMATION NON-RECONNUE A BAC PLUS 3.

16h35 : VOTE DU BUREAU DE COORDINATION ET DECOUPAGE REGIONAL.

°COLLECTIF MIDI-PYREENNES : 8 écoles (actes la), ont obtenu un rendez-vous (date non fixée) avec Xavier BERTRAND, Valérie PECRESSE, Roselyne BACHELOT.

(Rachida DATI souhaite nous rencontrer aussi).

°COLLECTIF RHONE-ALPIN : 10 écoles.

°COLLECTIF GRAND-OUEST : 15 écoles.

°COLLECTIF GRAND-EST : environ 10 écoles.

°COLLECTIF LANGUEDOC-ROUSSILLON : 3 écoles.

°COLLECTIF CENTRE : 8 écoles.

°COLLECTIF ILE-DE France : Assemblée générale le 18 Avril pour l’élection des représentants.

°COLLECTIF PACA : 5 écoles.

EN RESUME, ce Décret est inégalitaire dans son application :

  • Il ne concerne pas le secteur public ;
  • Avec les étudiants touchant les ASSEDIC, les bourses des CG, suivant leur niveau de formation…

Il est impératif que l’Etat finance la gratification et que cela soit distribué par une Instance tierce, de plus il faut élaborer une CHARTE DU STAGIAIRE EN TRAVAIL SOCIAL afin de défendre nos formations et notre statut d’apprenants.

Prochains rendez-vous :

- 15 Avril envoi massif de courriers au Président de la République (site : tsfactifs.forum.pro)

    - 18 Avril élection des délégués de la région Ile de France (lieu non défini) et noms mis en ligne sur le site : tsfactifs.forum.pro

- 25 Avril prochaine réunion de coordination nationale à Limoges

    - 30 Avril manifestation des étudiants d’Ile de France pour l’arrivée des étudiants lillois à Paris

    - 13 Mai 2008 MANIFESTATION NATIONALE A LA SORBONNE !!!!!!!

Compte rendu de l’AG du 14 avril AFPE St Brieuc

- Ordre du jour :

  • Compte rendu de la table ronde à Rennes
  • Compte rendu de la coordination nationale à Paris
  • Positionnement et revendications
  • Action à venir
  • Prochaine AG

- Pour la table ronde voir les compte rendu sur le blog.

- La coordination nationale (voir compte rendu sur le blog)

70 écoles soit environ 200 étudiants étaient présents. Ils ne sont pas parvenu à trouver des revendications communes mais ont voté une série de constats communs. Certains constats devaient être voté en AG. Ainsi l’AG à voté par rapport au constat suivant : « Ce décret aboutira à la disparition de l’accueil des stagiaires dans les structures alternative à long terme ». Une majorité des personnes présentes se sont abstenues sur ce vote.

La coordination nationale à également demandé à chaque AG de se positionner sur le point suivant : Si des enveloppes sont débloquées dans certaines régions mais pas dans toutes, faut-il bloquer nationalement ?

23 abstinences ( Pour Sophie J )

8 pour

25 contre

La prochaine coordination nationale aura lieu à Limoges le 25 avril avec seulement 5 représentant par secteur qu’il faudra élire (voir secteur sur le compte rendu).

- Positionnement et revendication :

Le positionnement n’a pas été clairement défini mais plusieurs propositions ont été faites :

Refuser le décret et demander une rediscution

Accepter la gratification mais remettre en cause les modalités d’applications.

Être plus dans la proposition notamment en retravaillant la charte du stagiaire (la charte existante sera mise en ligne pour que chacun puisse la consulter)

Une date à été fixée pour que tous les étudiants de l'AFPE de St Brieuc (ou des représentants de chaque promotion pour les promotions ne pouvant être présent au complet) se retrouve une journée entière afin de définir clairement nos revendications et travailler sur des propositions précises. Chaque promotion doit se positionner avant se rendez-vous qui est fixé au jeudi 24 avril à 9h à l’AFPE pour pouvoir apporter des réflexions et des positionnement ...

Une Manifestation nationale dans chaque région est prévue pour le mercredi 30 avril, date à laquelle les étudiants de Lille arriveront à Paris à pied : L’AG à voté pour que l’école de St Brieuc y participe.

Le 13 mai auront lieu les premières assises nationales du secteur social à la Sorbonne. L’AG à voté pour participer à la manifestation nationale prévue ce même jour en ce même lieu.

Prochaine AG Jeudi 17 Avril à 16h45

Compte-Rendu AG du 14/04/08 AFPE/IRTS à Bruz

Ordre du jour :

  • Compte-rendu coordination nationale du 11/04
  • Compte-rendu rencontre IRTS du 11/04
  • Bilan EJE
  • Rencontres avec les députés et l’AN
  • Et si enveloppe budgétaire
  • Actions
  • Prochaine AG


  1. Coordination nationale

Les divergences entre écoles ont pu être exprimées mais ont pris beaucoup de temps. Malgré ces échanges, il ne se dégage pas de revendications communes mais plutôt la reconnaissance de constats communs.

Malgré le fait que le mouvement du « Oui mais » semble être majoritaire, il n’a pas été possible, pour la coordination nationale, de valider une position, les esprits étant trop confus autour du rejet de la gratification et les positions de certaines écoles ne sont pas encore affirmées. De plus, des divergences existent aussi autour du « mais ».

Il a aussi été question de l’élection d’un bureau (avant le 25/04) qui représenterait l’ensemble des étudiants et qui pourrait alors être l’interlocuteur privilégié, notamment lors des rencontres avec les Ministres. Cependant, cette élection pose question quant à la représentativité et donc la légitimité de ses membres. Le mode d’élection envisagé serait que dans chaque coordination régionale, soit élu deux personnes qui intégreraient le bureau national. Or, l’AG s’interroge sur la représentativité de ce mode d’élection et souhaiterait que soit réfléchie le fait que deux représentants soient élus par école.

3 dates ont été posées :- le 25/04 : coordination nationale à Limoges

- le 30/04 : mobilisation nationale à l’échelle régionale à l’occasion de l’arrivée (à pied) des Lillois à Paris.

- le 13/04 : manifestation nationale à Paris lors des Assises du Travail Social

Le collectif du Sud a sollicité une rencontre avec Darcos/Pécresse/Bertrand. Lors de la coordination nationale, ils ont affirmé que si cette coordination ne peut valider collectivement cette rencontre et désigner des représentants alors ils iraient eux-mêmes et s’y joint qui veut.

L’AG s’est fortement interrogée quant à l’organisation et l’efficacité de la coordination nationale. Une question doit-être abordée lors des prochaines AG : Qu’attend-t-on de la coordination nationale ? Et quelle organisation doit-elle adoptée ?

Il a été abordé le fait qu’il pourrait être souhaitable de sortir du conflit « oui » ou « non ».et de s’allier autour de l’inégalité de ce décret POURRI !!!

  1. Rencontre IRTS

Sur 1300 invitations faites aux structures, il y avait présentes 30 personnes mais elles représentaient plusieurs structures à la fois d’une même organisation.

  1. Bilan EJE

Les EJE de Bruz et Saint-Brieuc doivent rencontrer les directions de chaque site dans la semaine. A Bruz sur 15 EJE, 3 sont sans solutions de stages, les autres ayant obtenu des stages exclusivement dans le public, après avoir sollicité l’ensemble des structures du 35. A Saint-Brieuc, sur 30, 2 sont sans stages. La question de la solidarité entre eux se pose. Cette rencontre a pour but de connaître la positon de l’école quant à leur départ en stage et sur le gel éventuel de la part de l’école, de ces départs. Elles doivent faire passer l’information sur g-mail et proposer en même temps une action en cas de besoin dans la semaine : s’y rend qui peut !!!

  1. Rencontres avec députés et AN

A l’AN, ils ont été reçus par un député de l’Indre et Loire et une de Poitiers, membres du PS. Ils ont tenté de comprendre notre situation et envisage d’écrire au ministre. Ils ont proposé leur soutien mais, nous avons refusé car sans les avis des AG rien ne se peut !!!

Ils ont également rencontré un membre des MJS.

Avec les députés : Mr Tourtelier (PS) : un groupe parlementaire est actuellement à l’étude de la question de la gratification. Il ne peut donc rien faire au niveau national. Au niveau local, il demande que nous lui communiquons une liste des établissements et associations gelant les stages, en indiquent qui les financent, afin qu’il puisse pousser des portes. Il note aussi qu’il n’est pas possible de revenir sur ce décret POURRI !!! car, de manière général, il est positif et ne pose problème que dan le TS.

  1. Enveloppe budgétaire

Que fait-on en cas de déblocage d’une enveloppe budgétaire ? Cette question méritant d’être débattu par le plus grand nombre et étant donné le calendrier des différentes promos, nous avons décidé de remettre ce débat à la semaine prochaine. Néanmoins, il a été évoqué le fait que pour les ES2 de Bruz, il est important, pour sauvegarder leur formation, qu’ils acceptent d’aller en stage tout en continuant la lutte.

  1. Actions

On attend le compte-rendu des EJE après leur rencontre avec la direction de l’AFPE, et si besoin une mobilisation de tous est prévue (venant qui peut !)

Pour la semaine prochaine : les commissions actions et externe doivent se rencontrer afin de proposer lundi, une action dirigée vers les structures afin de mobiliser et informer les équipes professionnelles sur le terrain. Un courrier serait à écrire afin d’informer les équipes de notre venue.

Un appel par jour à Mermet (émission « las bas si j’y suis » sur France Inter) sur le répondeur pour informer de notre mobilisation. NB. : aujourd’hui (mardi) l’émission est consacrée au mouvement lycéen …

  1. Prochaine AG

    Lundi à 17 h à l’IRTS

  1. Infos Diverses

    Le 13 mai, le GNI et l’AFORTS arrête de geler les départs en stage …