mercredi 19 mars 2008

Proposition de Tract National!

Nous vous proposons de nous unir, nous étudiants, autour d'un tract national. Ceci nous permettant une meilleure reconnaissance de notre mouvement à un niveau national.
Nous demandons à tous les étudiants en travail social des écoles de France de nous dire si ils valident ou pas ce tract. Attention cela doit être fait rapidement, avant le vendredi 21 au soir afin que les tracts puissent être tirés pour la manifestation nationale de mercredi 26.
Contact : cceline.fr@hotmail.fr (gratificationpourtous étant surchargée cela sera plus clair)
n° (pour plus de rapidité) Alban : 06-88-38-54-69

Voici le tract que nous proposons :

GRATIFICATION DES STAGES

Nous étudiants, étudiantes en travail social (Educateurs de Jeunes Enfants, Educateurs Spécialisés, Assistants du Service Social, Educateurs Techniques Spécialisés, Conseiller en Economie Sociale et Familiale, Educateur de la Jeunesse, de l’Education populaire et du Sport, Ingénieur Social, Directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale, Responsable d’Unité d’Intervention Sociale) sommes officiellement concernés par les dispositions de l’article 9 de la loi du 31 mars 2006 sur l’égalité des chances, relative à la gratification des stages.

Selon le décret d’application, à partir du 2 février 2008, tous les stages de plus de trois mois doivent être gratifiés à hauteur de 398,13 euros par mois de stage pour un temps plein.

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette gratification des stages étant donné la situation souvent précaire des étudiants.
Nos revendications sont :

- La gratification des stagiaires de façon immédiate et pérenne selon le décret n°2008-96 pour tous les étudiants qu’ils soient de niveau III ou de niveau IV (Moniteurs Educateurs…)

- La gratification doit être attribuée par un organisme indépendant du lieu de stage pour ne pas créer un rapport d’employés à employeurs, ce qui remettrait en cause l’essence même du rôle de stagiaire.

- La gratification ne doit pas être à l’origine d’une discrimination quelque soit le statut des stagiaires (ASSEDIC, Boursiers…etc.) et sans incidence sur les droits acquis.

- Les stagiaires du secteur public doivent bénéficier de la gratification au même titre que ceux du secteur privé.

- Ce décret ne doit pas mettre en péril le principe de l'alternance et des stages longs (plus de 3 mois) dans nos formations.

La prise en compte de ces revendications nous permettrait de mener à bien nos formations.

AG BREST du 17 mars

COMPTE RENDU DE REUNION DU 17 MARS
ITES BREST SUR LA GRATIFICATION ET
LES AVANCEES QUANT A SON APPLICATION
Présents : ES1 ES2 AS1 AS2, Marc Lantrin, directeur de l’ITES, Laëtitia Degouys, formatrice.
Excusé : Pascal Le Corre, formateur et responsable des études.
Ordre du Jour : - Prendre connaissance du positionnement de l’ITES quant aux avancées actuelles
Intervention de l’AFPE de Bruz, au sujet du mouvement sur Rennes.
Interrogations diverses et décisions en terme de positionnement des étudiants.
Intervention de Marc Lantrain :
Trois questions lui ont été posées :
Point quant au positionnement des centres de formations en terme de modification de la formation (durée des stages)
Financeurs de la gratification : les centres de formation serviraient-ils d’intermédiaires pour le reversement (question posée en AG Région Nord pas de Calais – Picardie la semaine dernière)
Qu’en est-il du courrier envoyé aux professionnels et quel en est son contenu ?
Après un point sur le décret et les modalités connues de son application, M. Lantrain a apporté des éléments de réponse quant à la formation et la durée des stages :
Les orientations sont tournées vers une modification des durées de stage les 2 premières années pour les ES, les durées de stage des AS ne changent pas, cette gratification les concerne donc dès la première année.
En ce qui concernent les ES, deux stages de 2 mois sont prévus la première année (sous deux conventions différentes), et un stage de 3 mois la deuxième année, donc non gratifiés, puisque les limites des trois mois ne sont pas dépassées.
Seul le stage de troisième année entrerait dans le cadre du décret, et donc de la gratification.
Quant au financement, pour le moment, l’information va passer des centres de formation aux professionnels, par le biais d’un courrier normalement envoyé demain mardi 18, de « conserver » les stagiaires, sous couvert de se servir des financements de leur dépenses dites opposables au financeur, prévoyant une régularisation par la suite, en terme de budget.
Concernant le montant de la gratification, celui-ci correspondrait à 280 euros par mois, pour 30 heures de temps de stage hebdomadaire, soit une enveloppe budgétaire de 1,9 millions d’euros pour rémunérer les stagiaires sur la Bretagne.
La question de la gratification dans la fonction publique reste encore un point d’interrogation, mais une action de concertation avec les 4 CG est prévue, afin de soulever ces interrogations.
Pour information, un courrier au CG 35 a été envoyé par les étudiants de l’AFPE de Bruz, demandant des précisions et un entretien avec des étudiants désignés.
Par ailleurs, le GNI demande un RDV auprès du Ministère du Travail, afin de clarifier la situation quand à cette répartition.
Une réunion de l’ensemble des syndicats, l’UNIFED est prévue à Paris, de façon à trouver des solutions de financement (pas de précision quant à la date de cette rencontre).
Claudy Lebreton, Président du CG 22, va également poser la question de la gratification en Assemblée.
Intervention de l’AFPE de Bruz
Point sur le mouvement actuel et précisions quant au déroulement de la semaine :
Mobilisation Jeudi 20 mars devant la DRASS à 14 heures, puis le CG 35 à Rennes, afin d’être reçu, distribution de tracts et signature pétition.
Par ailleurs, suite à leur AG d’aujourd’hui, lundi 17 mars à l’IRTS de Rennes, la décision a été soumise de bloquer tous les lieux de stage, également ceux qui ne gèlent pas leur terrain, par solidarité étudiante ;
Action soutenue de la part des centres de formation, dont Mr Rousseau, Directeur des études, s’en est fait porte-parole, lors de l’AG.
Cette question de blocage des lieux de stage sera à nouveau évoquée et décidée jeudi prochain, 20 mars, lors de leur prochaine AG, à l’AFPE de Bruz.
Décisions et perspectives pour la semaine à venir :
Suite à l’information d’un mouvement jeudi prochain à Rennes,
Nouvelle AG prévue mercredi 19 à 16H30 à l’ITES de Guipavas, afin de statuer sur le positionnement de l’ITES quant au rassemblement de jeudi prochain, et d’avoir un retour sur la mobilisation qui démarre.
Décision par un vote à main levée de participer au mouvement national prévu le mercredi 26 mars.
Prévision d’envoyer un courrier au CG 29, afin d’harmoniser le mouvement sur la Bretagne.
Mise en relation avec les syndicats étudiants, en vue de diffuser le mouvement auprès d’autres formations sur Brest, concernées par le décret.

Petite synthèse, après les Ag des différents centres de formation

Lorient:
- se solidarise des autres mouvements
- s'interroge sur le sens de la gratification proposée
- appelle à une mobilisation: le jeudi 20 mars à lorient, le mercredi 26 à rennes, le 27 à lorient.
- propose une réflexion sur deux thèmes (voir Cr ag)

Brest:
-décidera en Ag le mercrdi 19 à 16h30 de suivre le mouvement régional du jeudi 20 mars
- participera au rassemblement national du mercredi 26 mars à rennes
INFO IMPORTANTE: dans le CR d'AG à la suite d'une intervention du directeur de l'ITES (Marc Lantrin):
"les orientations sont tournées vers une modification des durées de stage les deux premières années pour les ES, les durées de stage des AS ne changent pas, cette gratification les concerne donc dès la première année. En ce qui concerne les ES, deux stages de deux mois sont prévus la première année (sous deux conventions différentes), et un stage de trois mois la deuxième année, donc non gratifiés, puisque les limites de trois mois ne sont pas dépassées. seul le stage de troisième année entrerait dans le cadre du décret, et donc de la gratification" (extrait du CR AG du 17 mars Brest)

Tours:

-manif jeudi 20 à 17h + tract informatif

Rennes:
- questionnement autour de la question d'un blocage des stages? (c a d refus d'y aller par solidarité avec ceux qui ont perdu le leur suite à cette obligation de gratifier et ceux en stage dans le secteur public non gratifié!)
- avons évoqué la question de communiquer avec les terrains de stage?
- OK pour toutes les manifs!
- relayons l'appel du 26

Angers:
- manif le 19 mars à partir de 8h30 à la cité administtrative (information...) afin d'interpeller les pouvoirs publics et les financeurs.
- courrier à l'intention des pouvoirs publics rédigé


Pas de nouvelles de Saint brieuc!

En résumé, il semble que l'appel du 20 et du 26 est entendu et pourrait mobiliser un grand nombre de centres de formations (rennes, lorient, tours, Brest?, Saint-Brieuc?).
De plus, des questions sont soulevées, il faudra qu'on y réponde....
Enfin, J'aimerai pousser un coup de gueule au sujet des orientations prises concernant l'organisation des stages (Voir CR AG de brest : intervention de Mr Lantrin, directeurde l'ITES!). mais je suis tellement dégouté que je ne trouve même pas les mots...jugez par vous même, on en reparlera!


La situation est tendue et très compliquée!
restons mobilisés...
dom

Compte-rendu de l'Assemblée Générale du 18/03 à l'AFPE de SAINT BRIEUC

Filières présentes :
ES 1 - 2
ETS 1 - 2
EJE 1 - 2
ASS 1 - 2

Intervention de Mr WENZ Jérôme, directeur général de l'AFPE :

Il ne faut pas hésiter à partager vos informations sur l'avancée de la situation avec les directions des sites de formation.

Sur le plan régional :
Les centres de formations se rencontrent et débattent sur la position à adopter.
L'association des directeurs de sites qualifiants du Morbihan bloquent tous les acceuils de stagiaires, en attente de précisions de la part de l'Etat sur la gratification.
Les syndicats excluent un blocage des processus de formation.

Sur la plan national :
le SNASEA (Syndicat national au service des associations du secteur social et médico-social) décide de ne plus signer de conventions de stage.

L'AFPE envoie un courrier aux terrains de stage concernés (ES et EJE) des Côtes d'Armor, dans lequel la direction exprime ses inquiétudes quand aux conditions de mise en oeuvre de cette mesure (à savoir le risque de blocage des stages).
L'envoi d'un courrier commun avec les autres centres de formation de Bretagne avait été envisagé en premier lieu, mais, actuellement, l'AFPE est la seule à s'être positionnée dans un engagement de ses étudiants dans un plus grand nombre de stages possibles. Le positionnement des autres centres de formation étant toujours en attente, l'AFPE souhaite répondre à l'urgence en envoyant seule un courrier.
Revendication dans ce courrier :
- Gratification pour tous
- Gratification partout
- Financements nécessaires

Pas de positionnement contre la loi.

Quelle gratification des bénéficiaires des indemnités ASSEDICS ?
Selon l'AFPE, l'origine de ce décret modificatif exclue les étudiants en formation continue.

Si des terrains de stage bloquent ou se rétractent à cause de la gratification, il est important de le signifier par écrit à l'AFPE.


Fin de l'intervention


Commission Droit
Rencontre avec l'ANPE, la Direction Départementale du Travail et la Préfecture. Résultat : La loi n'est pas claire au niveau de la gratification des bénéficiaires des indemnités ASSEDIC et autres minimas sociaux.

Commission Communication
Proposition (votée en AG) de l'envoi d'un courrier aux députés.
Positionnement des étudiants :
Formations du travail social en danger
Droit aux stages pour tous (état d'urgence)
Financement public des gratifications
Secteur Public, Secteur Privé = égalité


Actions effectuées
Participation d'une délégation des étudiants de l'AFPE de Saint Brieuc à la manifestation de Rennes le 17/03

Actions à Venir
Manifestation sur les cotes d'armor le 20 mars dans le cadre de l'action régionale
Envoi de 2 représentants sur le mouvement de rennes du 20 mars
Participation envisagée au mouvement national à Rennes le 26 mars