vendredi 28 mars 2008

COMPTE-RENDU DU TEMPS D’ECHANGE ENTRE LES ETUDIANTS DES ETABLISSEMENTS DE FORMATION PRESENTS A LA MANIFESTATION DU 26 MARS 2008, A RENNES.

L’échange avait pour objectif de présenter le positionnement des collectifs étudiants de chaque établissement de formation et leurs actions menées.

  • TOURS

- Le Conseil Général d’Indre et Loire a apporté des solutions pour certains stages.

- Les étudiants revendiquent la gratification pour tous quelque soit le statut de chacun. Ils demandent, par ailleurs, que le financement accordé au titre de la gratification soit géré par les établissements de formation.

- Une inquiétude : que les lieux de stages se raréfient.

  • NANTES

- Les étudiants revendiquent la gratification pour tous quelque soient les statut et niveau de qualification de chacun.

-Ils demandent le versement de la gratification par l’intermédiaire d’un organisme indépendant.

- Une Commission « enquête » permet de recenser les positionnements des sites de stages.

  • BREST

- Mobilisés depuis 3 semaines, les étudiants revendiquent la gratification pour tous.

- Une promotion a émis l’avis suivant : gratification pour le stage à responsabilité seulement pour reconnaissance du travail effectué par le stagiaire.

- Courriers envoyés au Conseil Général du Finistère et à la DRASS.

- Les structures gèlent les stages relevant de la gratification.

- Les étudiants prévoient de se rendre dans les institutions où ils ont déjà effectué des stages et de se rapprocher des différents partenaires.

  • ANGERS

- Des groupes de travail ont été créés afin d’assurer une structuration du mouvement.

- Recensement des établissements qui ont décidé de geler les stages.

- Rencontre avec le Maire qui demande un entretien avec Xavier BERTRAND.

- Courrier envoyé à la DDASS pour qu’elle s’engage dans le financement des stages.

- Remarque concernant la mobilisation de ce jour, à Rennes : un manque d’identification des différents représentants du Grand Ouest.

  • IRTS LORIENT

- Les étudiants se positionnent contre la gratification car elle ne vise pas, selon eux, à lutter contre la précarité des étudiants et elle reste inégalitaire. Ils craignent une modification du statut des étudiants, une remise en cause des place et rôle du stagiaire et une gratification prélevée par les sites de stages sur le budget des remplacements salariés. Enfin, les étudiants défendent les valeurs de la formation par alternance.

- Néanmoins, leurs revendications ne sont pas figées.

  • AFPE BRUZ

- Recensement : sur 30 stages d’Educateurs Spécialisés devant être en cours de réalisation, une vingtaine d’entre eux a été gelée.

- Les étudiants « ES » et « EJE » se retrouvent en situation d’URGENCE.

- Leur mobilisation s’est faite en partenariat étroit avec l’IRTS de Rennes. Ils revendiquent la gratification pour tous quelque soient les statut et niveau de qualification des étudiants ; par ailleurs, ils demandent le financement de la gratification par l’Etat avec une gestion déléguée à un organisme indépendant ; s’impose aussi, selon eux, une égalité de traitement entre les secteurs privé et public.

  • IRTS RENNES

- Les revendications et actions des étudiants rejoignent celles de l’AFPE de Bruz.

  • AFPE SAINT-BRIEUC

- Les étudiants ont constitué des Commissions en portant une attention particulière à la lecture des Décret et Circulaire relatives à la gratification et se sont penchés sur l’étude des différents textes de loi. Les Commissions « Droit », « Communication », « Logistique et Urgences » ont permis une structuration du mouvement.

- Les étudiants revendiquent pour le moment une gratification pour les stagiaires qui ne relèvent pas de la formation professionnelle.

- Ils réclament une égalité de traitement entre les secteurs privé et public et un positionnement clair du législateur quant aux stagiaires visés par la gratification.

- La situation est urgente pour les filières « Educateurs Spécialisés » et « Educateurs de Jeunes Enfants ».

- Actions : courriers envoyés à tous les Députés, rencontres diverses dont Conseil Général, Préfecture des Côtes d’Armor, Députés, ASSEDIC, ANPE.

  • Monsieur ROUSSEAU, Directeur des études de l’IRTS a souhaité faire part du positionnement des sites de Rennes et Lorient.

- Ceux-ci soutiennent massivement le mouvement dans la mesure où la gratification amène, selon eux, une ségrégation ; il s’agit donc de lutter contre cette dernière.

- De plus, l’IRTS défend un système de formation par alternance qui a montré sa pertinence. La question est la suivante : Comment rester attractif sur le marché des stages où dans les faits les pratiques sont divergentes ?

- Afin que chacun tienne sa position, il préconise une cohésion du mouvement entre étudiants, employeurs et centres de formation.

- Afin de faire remonter un maximum d’information à Paris, un courrier a été envoyé à l’attention du Président de la République et de Xavier BERTRAND ; ceux-ci restent sans réponse.

- Monsieur ROUSSEAU souligne la présence de formateurs au sein de la manifestation.

- Par ailleurs, il précise que la sélection à l’entrée en formation (en ce qui concerne l’IRTS) ne sera pas établie en fonction du statut des étudiants : ce serait adopter des pratiques hors la loi qui iraient à l’encontre des valeurs défendues par le centre de formation.

- Enfin, Monsieur ROUSSEAU encourage vivement les étudiants à impulser une rencontre entre employeurs, centres de formation et délégués étudiants.

  • Concernant le rassemblement prévu à Talence le 28 mars 2008, l’ordre du jour est le suivant : constitution de groupes de travail, proposition d’un débat et mise en place d’une délégation étudiante nationale. L’objectif est d’harmoniser le mouvement des différents collectifs d’un point de vue national.
  • Question soulevée sur la fin de l’échange : quel est le sens de la gratification ? Constitue t-elle un combat contre la précarité des étudiants ou bien une reconnaissance pour le travail effectué sur les sites de stages ?

Aucun commentaire: