samedi 22 mars 2008

Rencontre du 21/03 avec la DGAS

Rencontre entre délégations étudiants IRTS et AFPE de Rennes et de St-Brieux avec Madame Chaix Maryse, sous-directrice de la DGAS et Monsieur Lazou, sous-directeur de la DRASS, sur le site de l’AFPE de Bruz.

Rencontre autour du thème de la gratification des stages. Les étudiants ont pu faire part de leurs interrogations et des incohérences du décret.

Par rapport à notre revendication d’une application de la gratification autant dans le public que dans le privé, Madame Chaix ne donne pas de réponse claire et définitive mais il semblerait que l’intention du ministère soit d’étendre cette gratification au secteur public.
Rien n’est encore acquis, restons mobilisés !

Concernant la gratification pour les personnes rémunérées par les assedic, La DGAS rappelle que la gratification concerne seulement les formations initiales et non les formations continues.
Cette revendication doit être portée à un niveau national, c’est-à-dire nos représentants élus.
Restons mobilisés !

La même stratégie revendicative doit être utilisée pour l’élargissement de la gratification à des formations de niveau IV (moniteur éducateur…)

Concernant le financement, il apparaît que cela puisse être géré autrement que par nos structures ou nos centres de formation. La nécessité d’une gestion par un organisme tiers semble avoir été entendue.
Cependant, s’il a été évoqué la présence d’enveloppes suffisantes au sein de chaque région, il n’est absolument pas question de calendrier pour débloquer des fonds, ni de modalités d’attribution pour le moment.

La Drass demande un état des lieux précis de la situation de blocage ou non sur les lieux de stages. En effet, cette démarche est engagée par des centres de formation et des étudiants qui demandent à leurs lieux de stage de leur signifier leur position et les raisons de celle-ci.

La DGAS et la DRASS rappellent l’importance du principe d’alternance, cependant les textes référents permettent une modification des stages de 1ère et 2ième années ES par exemple, c’est-à-dire la possibilité que ces derniers durent moins de 3 mois. Il en va de la remise en question de la qualité de l’alternance.

Pour conclure, cette rencontre nous a permis de faire remonter au niveau national les inquiétudes concernant la gratification des stages, cependant cela est resté au stade de la discussion et de l’échange, il n’y a rien de fixer, ni d’officialiser par écrit. Il semble donc primordial de continuer la mobilisation au niveau national afin de faire entendre et d’avancer par rapport à nos revendications.

Collectif d’étudiants en travail social de bretagne.

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